Dimanche 2 août – La Paz / 18h57 (heure française – 6h)
Un voyage long et épuisant, mais nous sommes bien arrivé à La Paz, la capitale la plus haute du monde ! Retour sur les premiers frémissement d'un périple qui s'annonce de toute évidence véritablement incroyable.
Vendredi 31 juillet. C’est parti pour un long trajet ! 40h en tout, avec premier arrêt à Madrid pour la nuit, puis 9h d’attente à Miami le lendemain avant d’atterrir à La Paz au petit matin du surlendemain ! Chanmé.
Premier vol : Lyon-Madrid. On arrive à l’aéroport en avance (ça me fait un peu stresser, d’être en avance, mais bon, j’arrive à me calmer). Vol tranquille, et on se retrouve vers 23h30 au centre de Madrid. Petit « hostal » pas trop cher, avec une mama à la cool à la réception, des peintures de Jésus sur les murs, un ventilo. Promenade nocturne dans le centre, on s’engouffre une énorme assiette de charcuterie « iberica » (lire grasse et bonne), poussée par une bonne bière. La plaza mayor n’a pas changé, mais on prend quand même le temps d’une sangria bien fraîche en terrasse, pour en être vraiment sûr. Et puis encore un petit tour, et puis dodo. La nuit est courte et douloureuse, il fait une chaleur suffocante, je me relève à 4h du mat’ pour prendre une douche froide.
Samedi 1er août. Réveil vers 9h, métro pour l’aeropuerto. Un peu avant l’embarquement, on entend nos noms au micro, on nous fait passer à un comptoir de sécurité où on nous pose des questions débiles genre : « Avez-vous des penchants terroristes ? ». Embarquement. Cette fois on est dans l’avion pour 8h de vol. American Airlines, équipage moyen cool, bouffe moins cool encore. Vol sans encombre, agrémenté par la vision de deux énormes nanards : « X-Men Origins : Wolverine », et « Star Trek » (le dernier). Convenons que ni l'un ni l'autre ne sert à grand chose. Je me rends compte que j’ai oublié mes jambes de pantalon (qui se dézippent) à Madrid. Et puis mon maillot de bain. Je suis super énervé contre moi. Première étape, première connerie ! Arrivée à Miami vers 14h (heure locale). On fait une bonne heure de queue pour passer la douane, avec des filmes projetés sur des écrans pour te montrer à quel point les Etats-Unis sont grands et forts et accueillants et libres, avec des images de la statue de la liberté, de rappeurs black à chaines en or, de zizi-riders et de familles mixtes qui s’aiment et ont réussi. Le douanier, un imposant latino moustachu, est plutôt agréable. Prise de photo, prise d’empreintes de tous les doigts de chaque main, tout ça, mais agréable malgré tout. On récupère nos gros bagages pour passer une nouvelle inspection avant de les réenregistrer pour La Paz. Compliqué.
Dehors, c’est la canicule, 40°, les palmiers, les obèses, les grosses bagnoles, les hôtels de luxe. Bienvenue à Miami. Et nous, on est en chaussures de montagne montantes ! On a bien l’air con. Un bus nous conduit à Miami Beach en une bonne heure : il y a environ un arrêt tous les 10 mètres ! C’est dingue, on a l’impression qu’on n’arrivera jamais. Et puis là, avec la clim on grelotte. On s’arrête au hasard sur la lagune et on trouve un bout de plage. Tout le monde parle espagnol, des familles d’obèses et de futurs obèses (le bouleau a souvent déjà commencé) se retrouvent ici. Repos, lecture, dodo un peu. Je me fous en caleçon pour me « mouiller les pieds », une vague vient me tremper jusqu’au ventre, et je me retrouve les pieds dans l’eau, à bouquiner pendant une heure pour me faire sécher au soleil. Classe. Un petit panini à la viande « turque » (selon la meuf, ça n’est pas du bœuf, c’est du « turc »…. flippant), et puis on rentre à l’aéroport en bus. Le conducteur est un fou furieux qui ne fait qu’accélérer comme un taré, piler, accélérer, piler. Et ça tous les 10m. On commence à accuser le coup, il est 21h, 3h du mat pour nous. Attente interminable dans la zone d’embarquement, il fait froid, on pique du nez. On finit par décoller pour La Paz, notre « véritable » destination. Le vol dure encore 6h45, on arrive à dormir la plupart du temps, mais mal.
Dimanche 2 août. 6h du matin heure locale : on est enfin à destination. On sort de l’avion par un petit escalier car l’ouverture principale est en panne. Et là je me retrouve en short, par un bon 0° dehors ! C’est un petit aéroport entouré de montagne. Récupération des bagages. En ouvrant mon sac, je retrouve mes jambes de pantalon (qui se dézippent). Et puis mon maillot de bain. Je suis super fier de moi. Dehors, l’air est frais, pur, et on respire un peu plus difficilement, on sent l’altitude. Du minibus qui nous transporte en direction du centre ville, on aperçoit un panneau : « Vous êtes 4061 m plus prêt du ciel ». Le véhicule s’enfonce progressivement dans la cuvette dans laquelle la ville de La Paz a pris racine, une cuvette dont même les rebords les plus escarpés sont remplis de bâtiments ocres s’accrochant à ses flancs. Des bâtiments qui brillent des milles feux d’un soleil imposant qui vient de se lever sur la ville. Waouh. C’est là que je m’aperçois que j’ai oublié mes lunettes de soleil dans l’avion. Waouh. Je suis vraiment le meilleur.
Le minibus nous dépose le long de l’artère principale de la ville, au nom changeant selon la section, mais communément nommé « El Prado ». De part et d’autre, ça grimpe. Du coup on grimpe. On se retrouve rapidement dans le quartier artisanal de la ville, aux nombreuses ruelles plus ou moins pavées. Les boutiques de vêtement en laine et autres objets d’artisanat ouvrent paresseusement. On entre dans une guest-house, le taulier dort encore. On est au cœur de la Bolivie qui se lève tard ! On décide de s’installer en plein cœur de ce quartier, dans l’hôtel Sagarnaga. La chambre est sombre mais propre, et on n’a pas dormi depuis trop longtemps. On s’allonge pour se « reposer un petit peu », on se réveille… 5 bonnes heures plus tard, vers 13h.
On est quand même bien dans le pâté, et le décalage horaire et l’altitude n’arrangent rien. Douche, brossage de dents, on revit. Dehors, la ville est en ébullition comparé au petit matin. De nombreuses vendeuses boliviennes au look typique (chapeau melon posé sur le dessus de la tête, châle multicolore et longue tresses noires parfois rallongées de pompons décoratifs) parsèment les rues. Le réseau de ruelles en pente, empruntées au hasard, donne une allure de marché permanent. Ca foisonne, les étales de fringues et de nourriture se multiplient, les voitures klaxonnent. Régulièrement, une ouverture entre les bâtiments laisse entrevoir les habitations les plus hautes de la ville, accrochées à flanc de paroi à des hauteurs impressionnantes. On mange dans un resto plutôt touristique (Le Pot colonial) mais très bon. Un succulent « Platano con leche » (Milk-shake à la banane), d’excellentes soupes (velouté d’ail à la semoule et velouté de tomates), des plats très sympas (steak accompagné d’Ajao, une espèce de patate douce citronnée et assaisonnée, et tomates farcies à la viande piquante pour Alice), et des desserts classes (salade de – très bons – fruits et tranches de pommes flambées). A la fin on n’a pas assez de monnaie pour payer, le gars nous dit de revenir payer le solde plus tard, à l’occasion !
On se remet à arpenter les venelles, de haut en bas et de bas en haut. L’ambiance qui règne met globalement à l’aise. Beaucoup de sourires, une grande gentillesse de la part de toutes les personnes à qui on est confronté. On se promène sans se faire alpaguer à tout va, les vendeurs laissent les gens regarder leur marchandise sans les importuner. Les vieilles ont souvent des dents en or, ça force le respect. En parlant de dents, on voit des écriteaux de dentistes et de prothésistes dentaires de partout, ce qui amuse bien Alice. Je me rachète une paire de lunettes mille fois plus classes que celles que j’ai perdu (hum), et puis une SD card (pas cher) pour stocker mes photos. On change des dollars en Bolivianos, la monnaie locale. Le climat est trop agréable, avec un soleil qui tape (on se met en T-shirt) mais une atmosphère pure, pas du tout étouffante. Traversée du Prado par un petit pont, nouvelles rues, nouveaux étales. Plaza de Murillo, les bâtiments de l’époque coloniale réfléchissent le soleil qui commence déjà à décliner un peu. Des enfants, des chiens, des pigeons, une statue centrale, de la verdure, des passants aux allures pittoresques, une atmosphère andine… ça y est on se sent vraiment en vacance, vraiment bien, on se rend compte qu’on est dans un endroit incroyable, et pour un bon bout de temps.
Nos pas nous emmènent plutôt bas dans la ville, puis on remonte en direction de notre « quartier ». Petite pause à l’hôtel, où je commence à écrire ces lignes sur mon super Eee PC, mini ordinateur qui me change la vie comparé aux années précédente : je peux écrire d’où je veux, quand je veux, et il me suffit de trouver un réseau Wi-Fi pour la mise en ligne ! On ressort, dégote un petit café, dans lequel on s’enfile un nouveau « Platano con leche », puis un nouveau velouté de délicieux légumes. On discute du voyage, de la suite des événements, on fait des plans sur la Lonely comète. On est bien. Fatigué encore, mais bien. Il est tôt quand on rentre à l’hôtel, bien décidé à plonger dans une nouvelle nuit réparatrice. Alice s’emmitoufle dans des kilos de draps (tout ce qu’elle trouve) et finit par s’endormir alors que je continue à taper ces mots. Je ne vais pas tarder à la suivre.
Dimanche 2 août - La Paz / 22h22
Un voyage long et épuisant, mais nous sommes bien arrivé à La Paz, la capitale la plus haute du monde ! Retour sur les premiers frémissement d'un périple qui s'annonce de toute évidence véritablement incroyable.
Vendredi 31 juillet. C’est parti pour un long trajet ! 40h en tout, avec premier arrêt à Madrid pour la nuit, puis 9h d’attente à Miami le lendemain avant d’atterrir à La Paz au petit matin du surlendemain ! Chanmé.
Premier vol : Lyon-Madrid. On arrive à l’aéroport en avance (ça me fait un peu stresser, d’être en avance, mais bon, j’arrive à me calmer). Vol tranquille, et on se retrouve vers 23h30 au centre de Madrid. Petit « hostal » pas trop cher, avec une mama à la cool à la réception, des peintures de Jésus sur les murs, un ventilo. Promenade nocturne dans le centre, on s’engouffre une énorme assiette de charcuterie « iberica » (lire grasse et bonne), poussée par une bonne bière. La plaza mayor n’a pas changé, mais on prend quand même le temps d’une sangria bien fraîche en terrasse, pour en être vraiment sûr. Et puis encore un petit tour, et puis dodo. La nuit est courte et douloureuse, il fait une chaleur suffocante, je me relève à 4h du mat’ pour prendre une douche froide.
Samedi 1er août. Réveil vers 9h, métro pour l’aeropuerto. Un peu avant l’embarquement, on entend nos noms au micro, on nous fait passer à un comptoir de sécurité où on nous pose des questions débiles genre : « Avez-vous des penchants terroristes ? ». Embarquement. Cette fois on est dans l’avion pour 8h de vol. American Airlines, équipage moyen cool, bouffe moins cool encore. Vol sans encombre, agrémenté par la vision de deux énormes nanards : « X-Men Origins : Wolverine », et « Star Trek » (le dernier). Convenons que ni l'un ni l'autre ne sert à grand chose. Je me rends compte que j’ai oublié mes jambes de pantalon (qui se dézippent) à Madrid. Et puis mon maillot de bain. Je suis super énervé contre moi. Première étape, première connerie ! Arrivée à Miami vers 14h (heure locale). On fait une bonne heure de queue pour passer la douane, avec des filmes projetés sur des écrans pour te montrer à quel point les Etats-Unis sont grands et forts et accueillants et libres, avec des images de la statue de la liberté, de rappeurs black à chaines en or, de zizi-riders et de familles mixtes qui s’aiment et ont réussi. Le douanier, un imposant latino moustachu, est plutôt agréable. Prise de photo, prise d’empreintes de tous les doigts de chaque main, tout ça, mais agréable malgré tout. On récupère nos gros bagages pour passer une nouvelle inspection avant de les réenregistrer pour La Paz. Compliqué.
Dehors, c’est la canicule, 40°, les palmiers, les obèses, les grosses bagnoles, les hôtels de luxe. Bienvenue à Miami. Et nous, on est en chaussures de montagne montantes ! On a bien l’air con. Un bus nous conduit à Miami Beach en une bonne heure : il y a environ un arrêt tous les 10 mètres ! C’est dingue, on a l’impression qu’on n’arrivera jamais. Et puis là, avec la clim on grelotte. On s’arrête au hasard sur la lagune et on trouve un bout de plage. Tout le monde parle espagnol, des familles d’obèses et de futurs obèses (le bouleau a souvent déjà commencé) se retrouvent ici. Repos, lecture, dodo un peu. Je me fous en caleçon pour me « mouiller les pieds », une vague vient me tremper jusqu’au ventre, et je me retrouve les pieds dans l’eau, à bouquiner pendant une heure pour me faire sécher au soleil. Classe. Un petit panini à la viande « turque » (selon la meuf, ça n’est pas du bœuf, c’est du « turc »…. flippant), et puis on rentre à l’aéroport en bus. Le conducteur est un fou furieux qui ne fait qu’accélérer comme un taré, piler, accélérer, piler. Et ça tous les 10m. On commence à accuser le coup, il est 21h, 3h du mat pour nous. Attente interminable dans la zone d’embarquement, il fait froid, on pique du nez. On finit par décoller pour La Paz, notre « véritable » destination. Le vol dure encore 6h45, on arrive à dormir la plupart du temps, mais mal.
Dimanche 2 août. 6h du matin heure locale : on est enfin à destination. On sort de l’avion par un petit escalier car l’ouverture principale est en panne. Et là je me retrouve en short, par un bon 0° dehors ! C’est un petit aéroport entouré de montagne. Récupération des bagages. En ouvrant mon sac, je retrouve mes jambes de pantalon (qui se dézippent). Et puis mon maillot de bain. Je suis super fier de moi. Dehors, l’air est frais, pur, et on respire un peu plus difficilement, on sent l’altitude. Du minibus qui nous transporte en direction du centre ville, on aperçoit un panneau : « Vous êtes 4061 m plus prêt du ciel ». Le véhicule s’enfonce progressivement dans la cuvette dans laquelle la ville de La Paz a pris racine, une cuvette dont même les rebords les plus escarpés sont remplis de bâtiments ocres s’accrochant à ses flancs. Des bâtiments qui brillent des milles feux d’un soleil imposant qui vient de se lever sur la ville. Waouh. C’est là que je m’aperçois que j’ai oublié mes lunettes de soleil dans l’avion. Waouh. Je suis vraiment le meilleur.
Le minibus nous dépose le long de l’artère principale de la ville, au nom changeant selon la section, mais communément nommé « El Prado ». De part et d’autre, ça grimpe. Du coup on grimpe. On se retrouve rapidement dans le quartier artisanal de la ville, aux nombreuses ruelles plus ou moins pavées. Les boutiques de vêtement en laine et autres objets d’artisanat ouvrent paresseusement. On entre dans une guest-house, le taulier dort encore. On est au cœur de la Bolivie qui se lève tard ! On décide de s’installer en plein cœur de ce quartier, dans l’hôtel Sagarnaga. La chambre est sombre mais propre, et on n’a pas dormi depuis trop longtemps. On s’allonge pour se « reposer un petit peu », on se réveille… 5 bonnes heures plus tard, vers 13h.
On est quand même bien dans le pâté, et le décalage horaire et l’altitude n’arrangent rien. Douche, brossage de dents, on revit. Dehors, la ville est en ébullition comparé au petit matin. De nombreuses vendeuses boliviennes au look typique (chapeau melon posé sur le dessus de la tête, châle multicolore et longue tresses noires parfois rallongées de pompons décoratifs) parsèment les rues. Le réseau de ruelles en pente, empruntées au hasard, donne une allure de marché permanent. Ca foisonne, les étales de fringues et de nourriture se multiplient, les voitures klaxonnent. Régulièrement, une ouverture entre les bâtiments laisse entrevoir les habitations les plus hautes de la ville, accrochées à flanc de paroi à des hauteurs impressionnantes. On mange dans un resto plutôt touristique (Le Pot colonial) mais très bon. Un succulent « Platano con leche » (Milk-shake à la banane), d’excellentes soupes (velouté d’ail à la semoule et velouté de tomates), des plats très sympas (steak accompagné d’Ajao, une espèce de patate douce citronnée et assaisonnée, et tomates farcies à la viande piquante pour Alice), et des desserts classes (salade de – très bons – fruits et tranches de pommes flambées). A la fin on n’a pas assez de monnaie pour payer, le gars nous dit de revenir payer le solde plus tard, à l’occasion !
On se remet à arpenter les venelles, de haut en bas et de bas en haut. L’ambiance qui règne met globalement à l’aise. Beaucoup de sourires, une grande gentillesse de la part de toutes les personnes à qui on est confronté. On se promène sans se faire alpaguer à tout va, les vendeurs laissent les gens regarder leur marchandise sans les importuner. Les vieilles ont souvent des dents en or, ça force le respect. En parlant de dents, on voit des écriteaux de dentistes et de prothésistes dentaires de partout, ce qui amuse bien Alice. Je me rachète une paire de lunettes mille fois plus classes que celles que j’ai perdu (hum), et puis une SD card (pas cher) pour stocker mes photos. On change des dollars en Bolivianos, la monnaie locale. Le climat est trop agréable, avec un soleil qui tape (on se met en T-shirt) mais une atmosphère pure, pas du tout étouffante. Traversée du Prado par un petit pont, nouvelles rues, nouveaux étales. Plaza de Murillo, les bâtiments de l’époque coloniale réfléchissent le soleil qui commence déjà à décliner un peu. Des enfants, des chiens, des pigeons, une statue centrale, de la verdure, des passants aux allures pittoresques, une atmosphère andine… ça y est on se sent vraiment en vacance, vraiment bien, on se rend compte qu’on est dans un endroit incroyable, et pour un bon bout de temps.
Nos pas nous emmènent plutôt bas dans la ville, puis on remonte en direction de notre « quartier ». Petite pause à l’hôtel, où je commence à écrire ces lignes sur mon super Eee PC, mini ordinateur qui me change la vie comparé aux années précédente : je peux écrire d’où je veux, quand je veux, et il me suffit de trouver un réseau Wi-Fi pour la mise en ligne ! On ressort, dégote un petit café, dans lequel on s’enfile un nouveau « Platano con leche », puis un nouveau velouté de délicieux légumes. On discute du voyage, de la suite des événements, on fait des plans sur la Lonely comète. On est bien. Fatigué encore, mais bien. Il est tôt quand on rentre à l’hôtel, bien décidé à plonger dans une nouvelle nuit réparatrice. Alice s’emmitoufle dans des kilos de draps (tout ce qu’elle trouve) et finit par s’endormir alors que je continue à taper ces mots. Je ne vais pas tarder à la suivre.
Dimanche 2 août - La Paz / 22h22
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